çà y est : je revois la lumière!
je ne sais pas quel était le problème mais en débranchant la box, çà a suffit à repartir
un petit cr pour moi alors
Ainsi que l'on confié mes camarades, j'ai fini dans un état minable les derniers kilomètres du samedi.
Pourtant, j'avais pris un bon départ en évitant bien le piège du pont en m'infiltrant dans une haie pour griller pas mal de monde
Mais vite sur les premiers kilomètres , je me rends compte que les sensations sont moyennes mais je m'accroche et passe finalement bien les 15 premiers kilomètres (que j'avais fait en partie à pâques lors d'une rando :D ).
D'ailleurs, cette 1ere partie est plaisante et je profite des passages techniques pour doubler et faire l'écart (je sais que mes compatriotes vendéens ne sont pas très à l'aise dans les marches et le pentu donc, de la voix, je fais libérer le passage plus d'une fois
).
La boucle finie et de retour à St Laurent, je sais (Seb mon pote 85 m'en avait parlé) qu'il reste quelques km du même tonneau avant que çà devienne plus roulant pour aller au Puy du fou.
Je suis dans un groupe qui roule bien même vite dans les montées où je me ménage (un peu).
41 eme km: crevaison et bêtise de ma part:
je crois pincer sur la souche d'un arbriseau qui a été taillé pour notre passage et décide dès mon arrêt de remplacer ma chambre sans réfléchir (le pneu n'était pas complètement dégonflé) et surtout sans utiliser ma bombe attachée à tige de selle
Résultat: difficultés à démonter mon Karma, changement par une chambre qui s'avèrera porreuse et ..............une bonne vingtaine de gonzes qui passent
Nouveau arrêt pour regonfler au bout de 3 bornes puis encore pour injecter la bombe et règler définitivement la crevaison.
Ces arrêts m'ont coupé les jambes et j'ai plus en plus de mal à garder le rythme dans les coup de cul .
Je fais notamment le yoyo avec un tandem que je largue ou double dans le technique et qui me rattrape quand çà roule.
Je suis bien fatigué lorsque l'on passe à Pouzauges une première fois, il reste 21 km et le passage en colline dans le bois fini de m'achever.
Au dernier ravito, après une bonne pause, je pense m'être requinquer un peu et suis à distance 2/3 coureurs en tenant le rythme dans le roulant.
mais çà vite se gâter
Il reste 10 km et la moindre côte même roulante devient très difficile :pale:
Lorsque l'on débouche sur une route au pied de Pouzauges, je suis à l'agonie et m'arrête une 1ere fois.
En fait, je suis en hypo et vais quasi finir en marchant les 2 derniers kilomètres notamment les rues en forte pente pour accèder à l'arrivée.
Même à l'arrivée de la TransV j'étais bien mieux
Durant cette dernière demi-heure de course, je me suis dis qu'il me sera impossible de repartir demain.
Bon après une bonne pause et un petit peu du repas avalé, çà va un peu mieux.
Une bonne douche , le repas de mamman qui passe bien, on verra au réveil
J'ai pas fait une grosse nuit
mais au réveil les jambes ne paraissent pas trop fatiguées.
Je démarrerais cool et on verra bien
Tout le dénivelé du jour est fait dans la répétition de montées /descentes des 40 premiers kilomètres après c'est roulant voir même très roulant et .........les 15 derniers , c'est mon jardin
A l'échauffement, çà va pas trop mal.
Je démarre cool et ne forçe pas dans la 1ere remontée.
Oh! merde! au bout de 2km je suis le dernier compétiteur ?
Non! ouf! il y a en a une douzaine 50m derrière
Finalement, les 10 premiers km se font beaucoup dans des singles et des remontées souvent trop pentues pour être passées sur le vélo: on roule en fil indienne.
Ensuite , je vais rouler quasiment toujours avec les mêmes , quasiment
Lorsque çà monte , je souffre (encore que moins que prévu après ma recco au niveau des raidars du barrage de la Vouraie) et dès qu'il y a un peu de technique je rattrape.
Le ravito du 48km est le bien venu, il fait chaud, je bois et mange bien et repare à bloque mais sans pouvoir suivre le rythme du groupe de coureurs et surtout celui du tandem d'hier qui est parti à la chasse à la 3eme place.
C'est plat, les km défilent vite et au dernier ravito , à 20km de l'arrivée, je repars rapidement devant le groupe.
Je sais que va vite arriver le bois des Girondins , dernier passage un peu technique, où surtout on peut se faire surprendre à la sortie d'un virage par un bon coup de cul.
Là , je peux faire des différences
Ils ne reviennent pas sur moi et je double un jeune en éffaçant des passerelles en bois (j'avais fait le même coup à Sebastien 2 semaines avant
)
Puis arrive le barrage de Moulin Papon et ses 2 passages piègeux pour effacer de gros rochers: au 1er, je rattrape un coureur et sait qu'il va buter sur une trop grosse marche.
En anticipant, en quelques foulées rapides , je lui colle le train pour être juste derrière lui 10m plus haut.
Lui hésite devant les cailloux et les marches, moi je suis sur mon vélo et demande le passage que je connais part coeur
j'accèlère sur le roulant, mes jambes sont bonnes et je ne veux pas qu'il me rattrape.Et je sais qu'au 2eme rocher , je lui en remettrais une couche.
Même pas besoin!il a lâché l'affaire et je ne vois même personne derrière lui au loin!
Les derniers 3 km sont une délectation: finir une compet de 2 jours comme celle-ci dans son jardin, c'est le pied
Au final , je finis 100eme quand même un peu déçu de ne pas avoir mieux géré mon alimentation le samedi pour finir mieux classé.