J2 : Egliseneuve machinchose -> Col du Prat de Bouc :Il était sensé faire beau... Disons qu'il a pas plu.
Passage par Condat, station climatique : l'été il caille, l'automne il flotte, l'hiver il neige.
Très beau monument aux morts :
Petite pause cartographie à la sortie du village vu que je ne sais plus trop où aller...
Je me dirige virilement vers le Puy Mary pour lui casser le cul en passant par la vallée de la Cheylade.
Ils ont un super stade de foot :
Et il est interdit de foutre des sangliers crevés dans les poubelles (vivants on peut).
Après l'achat de quelques produits locaux (comprendre un kilo de frometon), j'ai commencé à flipper face à la tronche de la montagne face à moi, surtout que je n'arrivais pas à déplier mes
legs of power à la perfection (j'ai passé pas mal de temps à trouver la bonne hauteur de selle vu que j'avais changé selle et pédales et qu'en plus la tige descendait...).
Finalement la montée ne fut qu'une formalité
Même vu un papy !
Au Puy Mary (pas de Peyrol pour être précis), une douce odeur me titille les naseaux... LES CHIOTTES PUBLICS !!
En plus c'est le gros bordel, y a des bagnoles garées n'importe comment, ils ne veulent pas se laisser passer, et franchement c'est moche je me demande ce qu'ils viennent foutre ici cette bande de couillons grégaires...
Tout plein de hollandais (le hollandais à vélo est un glandu qui se déplace en groupe avec une camionnette au cul sur les cols les plus moches de France : Alpe d'Huez, etc....)
Le dinogod s'arrache, il n'aime pas la foule.
La descente est plus agréable et ça sent moins le gouda.
Idée lumineuse du dinogod : se taper un nouveau col pour couper vers le Lioran. Dans le col il est temps de manger puis de faire un gros caca
Bon la montée elle me casse bien le cul, les jambes et le reste...
Arrivé en haut, il fait presque beau.
Et ça descend vers la montée du Lioran, le dinogod est l'ami des bêtes.
Puis bien sûr ça remonte (pas trop méchamment), d'abord par la grande route jusqu'au tunnel du Lioran.
Puis par la petite route.
Au Lioran, plein de vélos pour Seb91
Je commence à me préoccuper de mon hébergement pour ce soir, parce que je suis pas Markitos je dors pas dans les buissons. A l'office du tourisme elles font de leur mieux mais je trouve pas grand chose, j'appelle l'OT de Murat, là c'est une anglaise qui essaye de me sauver la mise mais ne trouve rien, je vais devoir monter jusqu'au col de Prat de Bouc !
A Murat, je ravitaille : au menu pain d'Intermarché et Petits Ecoliers
Puis ça commence à monter (fort) jusqu'à un bled dont j'ai oublié le nom mais où je me fais un nouveau copain
lors d'une pause
coma j'en ai ma claque.
Bon j'ai eu un peu peur quand j'ai compris que je l'attirais sexuellement parlant....
Nous nous sommes fait un gros bisou d'adieu et j'ai entamé la deuxième partie de la montée.
Mais non il monte avec moi !
Sympathique animal il m'a précédé ou suivi jusqu'au col (l'enfoiré il grimpe plus vite que moi). Tout en haut je tombe sur des gens (oui il y en a même dans le Cantal).
"C'est votre chien ?"
"Ben non il me suit depuis le village."
"Ah oui c'est le notre !"
En fait ils l'ont trouvé ici avec ses petits frêres et l'ont adopté, comme c'est beau il a voulu revenir sur son lieu d'adoption
Bon ils me proposent de le prendre avec moi mais non quand même, je crains qu'il soit plus intéressé par mon petit cul que par ma conversation...
Au gîte le proprio est un biker, il prête allégeance au dinogod, me propose sa fille à peine nubile pour me tenir chaud, et hop j'ai ma chambre à moi, et hop je mange ma charcutaille à l'extérieur en me caillant les miches.
Je me lance dans une petite lessive qui inondera bien la salle de bains puis gros dodo.