Le nouveau voyage de l'hypergod, le chemin de Stevenson [avril 2013]

On veut le CR! Le CR! Le CR!

T'a du te geler un peu les couilles ..

c'est décidé... en 2014 je pars avec le dino !
Hein dino.. un ptit trip en amoureux.. on se tiendra chaud sous la tente

JEANPATRICK a écrit:

y'a des chemins bien sympas .... je suppose aussi qu'il y'a des portions "bitume" sur l'ensemble de ton périple , ça représente combien ?

Et au total ça donne quoi en kms et D+

Par contre je ne te reconnais plus mon Dino , tu te prives de sauciflard pour le filer au clébard ?

Je suis un rusé que crois tu, je lui ai filé le dégueu sous plastique et j'ai gardé le bon pour moi !
En gros ça fait 250 bornes pour 7000 m, avec du bitume et pas mal de piste ce qui est très agréable quand tu te coltines des sacoches.
Allez puisque vous l'attendez tous, le CR de la première étape :

Samedi : Tarare-Tarare, 0 km
Après m être couché à 2h pour cause d'affaires pas trop prêtes, je me lève à 7h, il pleut comme vache qui pisse à Tarare, je regarde la météo du Puy-en-Velay, c'est pareil et en plus il pèle, par contre la météo des jours suivants doit être meilleure, donc d'un commun accord avec moi même je retourne au pieu jusqu'à 13h

nicolas3334 a écrit:

On veut le CR! Le CR! Le CR!

+1 !!!!!!!!!!!!!!!!!

Sympa les voyages à vélo ! Je rentre de Grenoble avec mes frangins où on a fait Besançon --> Grenoble en passant par la Suisse en cyclotourisme. C'était trop bon, malgré la 1ere journée sous la pluie/neige, trempés jusqu'au os, obligés de couper avant la nuit car trop trop froid !

Dino envoie nous ton méga CR officiel qu'on se marre un bon coup. Ca se passe comment, tu prends un four sur ton porte bagage pour réparer ton vélo le soir ?

un chalumeau petit hobbit

CR demain si vous êtes sages

Salut les gars, je vais commencer le dino CR vu que vous avez été sages (je pourrai aussi résumer le dino-CR de la transbaronnies en un seul concept : l'hyperloose).

Bref vu que dimanche il commençait à faire moins moche, je me suis décidé à charger Titine pour aller au départ au Monastier sur Gazeille.
Première surprise : il pleut.
Deuxième surprise : à Panissières je tombe sur un zozo qui respecte le "céder le passage", ben j'ai failli l'emboutir avec titine vu que quand il pleut, les pneus accrochent moins au freinage....
Troisième surprise : quasi panne d'essence en Haute-Loire , la station du super U déconnait et j'ai du partir à l'aventure en suivant Waze pour en trouver une autre sur la nationale. D'ailleurs sur cette même nationale après la station j'ai découvert un eldorado : les Salaisons du Velay Bon je ne me suis pas arrêté vu que j'avais déjà plein de bouffe et que je ne voulais pas avoir du pâté qui baigne dans son jus 5 jours dans mes sacoches mais vous pouvez vous douter qu'au retour j'y ai fait un arrêt règlementaire

Donc arrivé au Puy, je me mets en quête du sésame, le topo guide ! (il était midi un dimanche...), je le trouve à l'Office du Tourisme où une cougar sous le dino-charme me cédera le précieux ouvrage contre quelques espèces sonnantes et trébuchantes.

J'arrive au Monastier sur Gazeille vers 12h30, ben au moins il pleut plus !

1e étape : le Monastier - Pradelles (photos 1 à 19), 46 km, 1250 m D+, 4°C de moyenne
Donc départ à la cool, première montée assez caillouteuse (donc premiers poussages), j'ai croisé quelques marcheurs, trouvé un peu de neige, pas mal de boue, j'ai bien fait caca dans la nature , j'ai commencé à taper dans le sauciflard, je me suis bien pelé (la journée passée avec les manchettes, la Gore Tex, les mi-jambières et j'avais les pieds congelés à chaque projection de flotte), j'ai vu le superbe hôtel de ville de Landos (photo 6), le viaduc d'Arquejol (photo 7), je me suis un peu paumé et j'ai découvert à l'occasion que la trace du GR70 récupérée sur le Web ne suivait pas toujours le GR70.... Par contre il était bien marqué sur la carto du GPS. Suis arrivé à Pradelles assez tard, une bourgade du 43 très riante comme vous pouvez le constater (photos 13 à 19, Jeanne Machintruc a balancé une grosse pavasse sur le capitaine Chose, lui écrasant la cafetière par la même occasion et sauvant la ville des je ne sais plus qui). J'avais réservé au moins 2h avant le gîte de la brasserie du musée, bon je vous raconte pas la tronche de la brasserie avec le cendard à l'entrée sur le congélo à glace.... Ni la tronche du responsable avec son gros bouton eclaté en croûte sur le front qui aurait pu lui valoir une place de choix dans le casting de "la colline a des yeux". Par contre le gîte était bien tenu, y avait qu'une bande de petits vieux marcheurs qui ont fait un peu de bruit mais pas trop, bref j'ai bien dormi après avoir bouffé mon sauss', mon frometon, mes dattes, mon chocolat, etc... Accessoirement mon vélo que j'avais lavé amoureusement avant de partir ressemblait à un 4x4 de l'armée vietnamienne...
Ah oui j'ai oublié une anecdote rigolote de cette nuit en gîte : la fuite de mon Camelbak qui s'est décidé à pisser l'eau par le bouchon (le joint était un peu de traviole ), je vous raconte pas la mare de flotte qui s'est formée dans la chambre.... Et aussi ma lessive qui n'a bien sûr pas seché pendant la nuit
Bref une 1e étape de mise en jambe, la Haute Loire c'est sympa mais pas très riant et à chaque fois que j'y vais il y a plein de boue et il pleut !

Fais aussi celui de la TransB tant que tu y es

le dino a écrit:

Salut les gars, je vais commencer le dino CR vu que vous avez été sages (je pourrai aussi résumer le dino-CR de la transbaronnies en un seul concept : l'hyperloose).

ben j'ai failli l'emboutir avec titine vu que quand il pleut, les pneus accrochent moins au freinage....
!

Et ton champs de vision est moindre , j'ai quelques souvenir

Ouais il est du genre à s'endormir au volant en plus

Seb91 a écrit:

Fais aussi celui de la TransB tant que tu y es

Je pourrai aussi faire le CR de la rando des tours où j'ai failli me faire violer par un vieux débaliseur barbu parce que j'avais osé lui dire que c'était boueux (je lui avais aussi dit que sa rando était naze parce que j'avais pas pigé qu'il faisait partie de l'orga mais vu son âge avancé il n'a pas du entendre )

2e étape : Pradelles-Les Alpiers (photos 19 à 46) 70 km, 1870 m de D+ (à mon avis surévalué par le Polar de 200 m), 8°C de moyenne yes !

Donc j'ai bien dormi, j'ai bien fait caca, j'ai bien nettoyé la piaule que j'avais pourrie avec mon camelbak urineur et je suis allé rendre les clés, prendre un chocolat chaud (2 € !!!) avec le croissant que j'avais acheté à la boulangerie et qui m'avait coûté bien moins cher....
Donc j'arrive à Langogne, on rentre en Lozère, ça devient plus plaisant que le Velay.
Par contre ils débardent à la sauvage, j'ai failli me faire pulvériser !

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

J'ai réussi à crever en montée, heureusement le notubes a rebouché. On était plus en forêt que le 1er jour, c'était assez sympa. J'ai rencontré qques marcheurs, dont un avait un porte bidon fixé à son bâton de marche, ça devait à peine alourdir le truc...
Passage au chateau de Luc :

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

Arrivée à la Bastide PuyLaurent, il a du commencé à faire beau et j'ai tenté l'enlevage de Gore Tex et le bouffage de saucisson.
Ah et puis j'ai fait caca !
Continuage, arrivée à Chasseradès, y avait des espèces de sectes

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

J'ai du commencer à me soucier de mon logement mais la dame elle répondait pas...
Toujours des bons gués pour se geler les pompes

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

et celui là j'ai même cru que j'allais le reprendre dans l'autre sens parce que je m'étais gourré....

Je suis ensuite tombé sur le Viaduc de Miradol et là j'avais déjà commencé à en chier ma race

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

Surtout qu'il restait bien 300 ou 400 m de D+ et que j'étais au ralenti de chez ralenti....
Bon là j'ai triché, j'ai pas pris le chemin, j'ai pris la route pour monter au col vu que j'étais cuit et que c'était bien moins pentu....
J'ai réussi à joindre un gîte au col (l'autre avait fini par me rappeller en me disant qu'il était fermé), le gars m'a même donné un itinéraire pour raccourcir sauf que : 1 - le dinogod n'abandonne jamais (ou presque) et 2 - en fait j'étais pas au point auquel il pensait et donc le raccourci n'était pas de suite.
Courageusement, je suis resté sur l'itinéraire ce qui était en fait un peu con vu que ça me rajoutait 100 m de D+ que j'ai fait en grande partie à pied et pas mal d'arbres couchés (me suis même demandé comment les remorqueux allaient passer....)

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

Il y avait les sources du Lot dans le coin, c'est peut être ce ruisseau :

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

J'ai aussi trouvé un chemin digne de la forêt de Montmo

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

Evidemment fallait traverser !
Par contre le final s'est fait sur un joli sentier

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

parfois envahi par la végétation....

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

Donc je débarque aux Alpiers, je vais voir mon nouveau copain (lui il ne dénoterait pas dans Delivrance), il me file un bout de pain et la clé du gîte, propre, avec un poële ,

De Chemin de Stevenson, fin avril 2013

et même des chauffe serviettes ! Pas compris comment ça marche mais j'ai pu faire sécher ma lessive.

Et là j'ai vraiment bien dormi ! (j'ai fait caca aussi).

3e étape : les Alpiers-Florac, 60 km, 1400 m D+, 16°C de moyenne houra !!!!!
photos 47 à 133.
Donc après avoir bien dormi, bien fait caca, bien mangé je quitte le gîte prêt à en découdre et il fait 5°C

J'arrive assez vite au Bleymard où je peux acheter mon pain chez une MILF-boulangère pas forcément très sympa mais grand seigneur j'ai aussi pris un chausson aux pommes (et en plus le pain était bon).

Au Bleymard, on déconne pas avec la santé publique !

Puis c'est parti pour l'ascension du Mont Lozère.

Il fait beau, il fait juste un peu froid mais la vie est belle et les oiseaux pépient. Et comme j'avais bien fait caca avant de partir je peux bien apprécier ces conditions.
J'arrive à la station du Mont Lozère, plus grand chose à monter. Enfin j'en ai déjà monté pas mal quoi !
Boum, je tombe sur un groupe de touristes écossais qui squattent la piste où je monte, branleurs.

Ca monte toujours par des chemins bien agréables où on peut voir les montjoies, les pierres plantées qui indiquent le chemin justement....




Sauf que c'est dommage mais plus j'approche du sommet, plus il y a de la neige....
Je ne passe pas au Pic de Finiels vu que sur le site, ils écrivaient que c'est interdit aux VTT (puis j'avais la flemme de pousser).
Et il apparait que sur le versant Sud, y a encore bcp de neige !



Là je jardine un peu, je cherche la descente, trouve un balisage "interdit aux VTT" puis je trouve la descente qui semble totalement enneigée...

J'essaie de pédaler un peu avec Reignestine mais ça merdouille et je pose pied.... Je reprends l'impression du site, ils disent que la descente est un pierrier (on dirait plutôt un neigier) et qu'il est possible de la contourner en suivant la piste forestière à flanc puis en descendant plus loin. Après hésitation (la DH n'est pas bien longue quand même et c'est peut être jouable de pousser), j'opte pour la variante...
Ben la piste est en grande partie sous la neige !


Des fois elle n'est pas trop profonde, des fois on peut rouler sur le côté mais j'ai bien poussé et rien descendu !
Arrivant au moment où je dois descendre, y a pas de sentier c'est aussi sous la neige !

Donc au final j'ai fait du freeride à pied entre les arbres pour descendre et j'étais hors sentier...
Jusqu'à enfin récuperer une piste qui n'était pas neigeuse mais flotteuse...


Voici le bas de la DH que j'aurai du prendre, en effet y avait 2-3 cailloux.

Après la neige c'était fini !

Il faisait même beau et y avait plein de rochers rigolos.

Chemins rigolos aussi.




Et DH rigolote sur le Pont de Montvert où j'ai quand même un peu marché, histoire de pas être pris rigolotement en charge par les pompiers pour une mâchoire en puzzle.

donc au Pont de Montvert j'ai mangé !


Et j'ai commencé à me soucier de mon hébergement sauf qu'évidemment y avait pas de réseau...
Là, courageux mais pas téméraire, j'ai pris la variante "soft" pour monter.
Et je vous le donne en mille j'ai fait caca en regardant le ruisseau

Ca a monté un petit moment...

Et je commençais à ressentir les effets de la fatigue.

Puis on arrive à un Stonehenge miniature :

Les crêtes se dénudent, belle vue à 360°.


Mais bon ça montait encore jusqu'au signal du Bougès.

Encore un peu de neige, les dernières.

Et ça descend, avec un peu de cailloux (là encore je l'ai jouée prudent).

Et ça remonte.

Et ça redescend, c'était parfois un peu chaud avec les sacoches ou c'était roulant.

Je crois que j'avais enfin réussi à avoir le gîte au bout du fil et mon couchage était assuré.

En se rapprochant de Florac (je me suis gouré de GR et j'ai fait un peu de rab.... ), gorges du Tarn !


Puis chemin bucolique en bordure.

Et enfin Florac !!!

Là j'ai un peu cherché mon chemin, j'ai demandé à une jolie couturière la direction.(en fait : 1 - j'avais déjà trouvé sur Google Maps et 2 - pendant qu'elle me parlait je reluquais son décolleté). J'ai chopé du pain et suis allé au gîte.
Là pas de chance, je tombe sur une bande de raftologues spéléologues proctologues en rut qui ont réservé et qui ne tiennent pas à m'avoir dans les pattes. En plus la taulière est partie. Je rappelle donc la dame, elle me confirme qu'il y a un dortoir de libre et que je peux squatter. Bon les mecs j'avais bien l'air de les faire chier, par contre les minettes...
Je vais me doucher, pendant ce temps la taulière revient (une espèce de vieille fille de 45 piges, même triboule prendrait ses jambes à son cou), je sors le sexe dressé ! Euh non je sors habillé, lui règle mon dû, et après je me suis retrouvé exilé dans mon dortoir pendant que les proctologues squattaient la cuisine et foutaient le souk "Joyeux anniversaaaaaaaireuuuux, il est des nooooooooootres !". Le pire c'est qu'un des proctologues s'est invité dans mon dortoir, ne pouvant supporter le barouf de ses camarades et il a passé la nuit à ronfler comme un sonneur de cloches ! Par mesure de représailles, j'ai peté toute la nuit

t'es vraiment le dinogod

Vous avez fait un concerto en mi majeur ...

Du grand art tes CR Dino

Ta du faire beaucoup de pédibus quand le vois les descentes caillouteuses et ton vélo pleins de sacoches remplies de saucissons ..

J'adore ce genre de trip, c'est top, bravo Dino

Je me marre toujours autant en lisant ces CR

Salut les hyperfans,
je vois que vous n"avez même pas remarqué, bande de nazos, mais il manque la fin du voyage
4e étape : Florac - Col d'Uglas (St Jean du Gard).
70 km, 1800 m de D+ (probablement surévalué), 19°C de moyenne youppi !
Après une nuit bien courte grâce à mon pote ronfleur, je me suis fait à moitié foutre dehors par les proctologues, et j'étais sur la route assez tôt (5°C putain !).
Petit tour dans Florac pour faire des photos :

Appareillage pour fist fucker les chevaux.

Bar à pouffes !

Départ sur la route. Bien cool, puis chemin, puis je me gourre, puis je fais du rab

Chemins agréables plus ou moins roulants.

Arrivée à je ne sais plus quel bled mais c'est joli !


Très beau passage sur les rives de la Mimente (ancienne voie ferrée) , j'étais tout dur dans mon slip

Puis la superbe gare de Cassagnas !

Ca monte tranquillos au Col de la Pierre Plate.

Je me rend compte que je me dois de finir le CRson de Stevenson !
Descente sympa sur St Germain de Calberte avec mes seuls ânes du voyage.


(bon en fait je sais plus trop où c'était...)
En tout cas j'ai mangé là !
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avec mon copain le chien qui a bouffé toute ma charcuterie frelatée de chez Leclerc (je suis sympa je lui ai filé un bout de bon sauss' quand même).
Puis là erreur fatale, je suis allé faire caca dans les toilettes. Et à la sortie du village ça n'a pas manqué, le dieu du dinovoyage m'a rappelé à l'ordre "tu feras caca dans la nature mon fils" et j'ai eu une grosse fuite d'air du pneu AR à l'endroit où j'avais cogné la jante dans le Beaujolais, à priori le pneu devait être esquinté (d'ailleurs j'ai toujours pas vérifié.... de toute façon le pneu est mort maintenant  ) Je regonfle, ça tient, je repars.
Là c'était mimi tout plein

mais je commençais à en avoir ras la casquette de monter


et c'était pas toujours très roulant (comprendre : j'ai beaucoup poussé).
Arrivé à la descente sur St Jean du Gard le moral revient

sauf que le début de la descente on dirait un escalier taillé dans la pierre....
Et après y a des trucs comme ça

ou parfois ça roule mieux


et parfois je me goure et ça donne ça

Arrivé en bas la délivrance est proche

Y a même Nabila :

Je prends une glace au bistro et me décide à repartir pour le gite en haut du col (riche idée...)

Déjà je me suis tapé un rabiot de montée qui servait à rien vu qu'on redescendait tout après.
Puis je triche et je coupe par la route quand je vois l'escalier en rondins et ça montait déjà bcp.


Arrivé au gîte je suis accueilli par le baba cool super ravi en chef, il s'extasie sur tout ce que je raconte. Y a quelques autres pèlerins au gîte, je me couche tôt vu que je dois me lever super tôt le lendemain pour choper le train.