Découvrez en avant-première « Le vieux Gaulois et sa petite reine », le documentaire-fiction écrit par Gérard Holtz et qui sera diffusé lundi 7 juillet à 17h50 sur France 2. Ce film raconte le destin exceptionnel d’Eugène Christophe, coureur cycliste français des années 1910, en reconstituant des épisodes marquants de l’histoire de ce coureur, qui, lors de l’édition 1913 du Tour de France, a écrit, au sommet du Tourmalet, l’une des plus belles épopées de la Grande Boucle.
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Eugène Christophe n’a jamais gagné le Tour de France et c’est pourtant l’un des héros de la Grande Boucle. Un symbole. Des plus beaux exploits aux pires malchances, « le Vieux Gaulois », c’est son surnom, a marqué à sa manière l’histoire extraordinaire du Tour.
« Le vieux Gaulois et sa petite reine » nous fait vivre plusieurs moments clés de la vie d’Eugène Christophe :
Le désespoir d’Eugène Christophe d’avoir perdu le Tour 1912, qu’il termine 2ème à quelques points seulement du belge Defraye
Sa dépression, et puis son sursaut, aidé par son amoureuse et ses copains qui vont lui offrir un nouveau vélo de course pour relancer sa carrière ; sa souffrance à l’entrainement et son courage
L’ambiance du Tour 1913 avec les champions de l’époque (Trousselier, Alavoine, Faber, Garrigou, Lapize, Petit-Breton)
L’accident d’Eugène Christophe dans ce Tour 1913 alors qu’il est en tête du peloton au Col du Tourmalet, dans les Pyrénées. Il casse sa fourche, parcourt 14 kms à pied pour aller la réparer seul chez le forgeron de Sainte-Marie-de-Campan. Histoire unique dans la légende du Tour ! Il répare, repart pour Luchon, reprend la course et finit 7e à l’arrivée du Tour Paris, en héros, dans les bras de sa compagne…
Et pour compléter le portrait de ce coureur hors-norme : en 1919, Eugène Christophe aura l’honneur de recevoir à Grenoble le 1er maillot jaune de l’Histoire du Tour. Avant de casser sa fourche de nouveau. Eugène Christophe ne gagnera jamais le Tour…
Le scénario repose sur l’alternance entre des scènes de reconstitution et des plateaux de Gérard Holtz dans son rôle de journaliste qui s’introduit à trois reprises dans certaines scènes pour interroger les protagonistes du passé. Des interviews de champions contemporains et d’écrivains, l’utilisation de nombreuses photos et archives filmées d’Eugène Christophe, ainsi que l’emploi de planches de bande dessinée contribuent à la richesse de l’écriture de ce documentaire-fiction.