Aller un CR pour vous dissuader d'y aller
Au départ je suis dans le 3ème sas, je demande comment si le placement s'est fait au pif ? On me répond que non il est fait dans l'ordre d'inscription, donc au pif en fait...
Du coup dès le départ je me retrouve avec beaucoup de monde devant. Pas trop gênant sur la route mais chiant dès qu'on attaque la première côte sur chemin/single. Je dois faire un premier arrêt pour virer les lunettes de VTT et mettre celles de vue car j'ai trop de buée sur les autres.
Ensuite je commence déjà à avoir des remontées de chaîne dans les raidars ! Je le sens mal !
Première descente, toujours la même, toujours aussi merdique surtout sous la pluie. Tout le monde à pied devant donc je descend à pied en courant... 2-3 essayent sur le vélo mais ça ressemble plus à une boule dans un jeu de quilles qu'à du VTT.
Enfin on peut rouler sur la fin de la descente.
Ensuite j'ai des remontées de chaine à chaque raidars, du coup je dois en passer certains à pied alors que ça passerait en vélo.
Je fais un stop salvateur à une fontaine pour nettoyer la transmission et je peux de nouveau pédaler dans les côtes.
Aux ravitos les bénévoles sont au top, super sympas, et ils prennent le vélo en charge pour passer de l'eau sur la transmission et du WD40 ensuite. Ca me sauve, mais du coup je fais plus d'arrêts que prévus. Il y en a même pour essuyer les lunettes, top les bénévoles !
Le parcours a bien changé depuis l'année dernière, beaucoup plus de raidars et dans la boue ça n'aide pas, des descentes rarement drôle, parfois à pied. J'en tente une sur le vélo, un espèce de dévers boueux étroits et me retrouve dans les arbres... ça calme pour la suite. Dans une descente un peu plus praticable je rattrape un Suisse qui commence à craquer, il jette son vélo dans une clôture électrique,
se prend une châtaigne en voulant le récupérer et commence à pleurer !
Je roule quelques temps avec lui, on discute, ça passe le temps et ce parcours sans intérêt. C'est n'est pas technique, ni ludique c'est au mieux sans intérêt au pire inroulable. Et en plus c'est dur !
Je regarde le temps qui tourne et les km qui ne défilent pas.
On prend même un portage pour descendre ensuite par de la piste, au moins on roule en descente, ça fait du bien !
J'hésite à continuer sur le 100 km surtout qu'à force de courir dans les descentes ma tendinite au genou gauche commence à se réveiller. Bien aidé par un problème de clipsage avec les Quartz. Je vais repasser en Time.
Puis le soleil revient et je décide de continuer sur le 100 km sous les hourra de la foule. Apparemment 88 participants se sont élancés sur le 100-140 km, je dois être dans les 30-40 d'après les bénévoles au ravito.
Au 80ème km j'ai mis autant de temps que l'année dernière pour faire les 100 km soit 7h30. Au 90ème le genou gauche commence à faire vraiment mal. Je dois marcher régulièrement. Heureusement je ne roule pas seul. Depuis le 70ème km je roule régulièrement avec celle qui fera 1ère féminine (championne du monde de raids multisports) et un jeune de 24 ans qui commence à en avoir marre. Mais en discutant ça passe mieux. La fin est un calvaire je n'arrive plus à appuyer vraiment sur le genou, tous les raidars doivent passer à pied. Des fois ça va mieux et je roule un peu.
En plus il y a des nouveaux portages dans des pentes herbeuses qu'on n'avait pas l'année dernière. Et je me rends compte que le 100 km fera entre 105 et 110 km (107 km au final).
Au moment de choisir d'arrêter au 100 km ou de repartir sur le 140 km, mes 2 compagnons de chemin décident d'arrêter, j'ai vraiment mal au genou et les 70 premiers km m'ont vraiment déplus, je décide d'arrêter là les frais. Pas la peine de vraiment me blesser surtout qu'une semaine de vacances s'annonce.
Donc je finis 21ème sur le 100 km (8ème de ma catégorie) en mettant 11h dont 10h30 de déplacement (bizarre les 11h16 du classement bien que cohérente avec le temps de mes 2 compagnons, mais je suis arrivé à 17h pile et reparti à 17h17 d'après mon GPS).
Ce qui fait 3h30 de plus que l'année dernière ! Il y avait plus de D+ et 7 km de rab, et surtout un parcours bien plus dur.
Je rentre par la route jusqu'à Combloux car je n'ai pas envie d'attendre la navette. Lavage de vélo, il n'y a personne, discutage avec un des organisateurs pour lui dire ce que je pense du parcours...
Je retrouve la première féminine très critique aussi sur le parcours elle n'attendra même pas pour aller sur le podium.
Je mange les pâtes bolognaise et rentre à l'appart en vélo, arf encore 120 m de D+ !
Du coup le lendemain c'est repos et départ direction Allemont à côté de l'Alpe d'Huez.
Le mardi je tente une petite rando pédestre à la journée pour voir si le genoux peut tenir 2 jours en itinérant. Direction le lac des Quirlies à 2650 m pour un bain de pied glacé et un pique nique au soleil. La montée se passe bien mais la descente une horreur ! Après quelques pas je me demande comment je vais faire pour descendre les 1000 m de dénivelé fait en montée ! Bon je tente le pas chasser dans les portions les moins raides, et essaye au minimum de plier le genou. Heureusement le paysage est très beau.
Donc pas de randonnée itinérante.
Comme finalement en pédalant je n'ai pas trop mal j'irais doubler quelques cyclos dans la montée de l'Alpe d'Huez (1h02, quand je vois les records à 37' pour Pantani et 39' pour Armstrong
), les cols du Glandon et de la Croix de fer et quelques descentes sur les pistes de DH et d'enduro de l'Alpe d'Huez.
Et maintenant place à au moins 1 semaine de repos pour voir si la tendinite passe...