Mon dino assistant m’offre généreusement sa chambre, je veux speeder et lui colle une cartouche de CO2 dans le bazar a la chambre a air.
- François émerveillé n’en revient pas que cela existe, z’êtes a la pointe les parigots (il devait bien rire en voyant a la vitesse a laquelle on roulait.
Ravito3 : salut ce sont les parigots justes un peu en retard !
Quelques photos du groupe et on repart.
Montées, descentes, on rejoint le canal que l’on va longer un bon moment, c’est comme un single type cadoles pour ceux qui connaissent, vraiment sympa et marrant a faire, une dernière montée bien pentue nous attends ou les gigolos testerons leurs semelles, fier comme un coq en pâtes je ne veux pas lâcher le morceau comme cela (mon coach ne bâche pas, mon coach ne bâche pas….)
Reste 5km a profil montant a faire du type la fin de l'offroad du champsaur et François qui nous garde en ligne de mire, là je commence a avoir les jambes lourdes et être assommé par la chaleur qui commence a tomber (un petit 30°)
On arrive et là il y a du monde, on dépose les vélos en garde et filons au chalet pour la douche, Gaston a pris sa douche en premier comme un rapace et commence à nous pondre un (j’ai froid) là il est chiant le vieux, je ne voudrais pas être sa bonne femme (20° a l’intérieur)
Cela m’ira à merveille ainsi je pourrais reprendre mes esprits après mon p’tit coup de chaud.
J’en profite pour appeler mon p’tit vieux de la maison de retraite, allo JP….
Le resto sera vraiment moyen, soupe de légumes, pièces de bœuf et gratin de pomme de terre et une mousse au citron qui ne me fera pas envie (heureusement mon fidèle assistant gouteur sera là) on retourne au chalet, dino n’en pouvant plus il va au pieu, seul Gaston et moi veillerons devant la télé, du moins Gaston me laissera me démerder a réparer mes chambres a air (il aurait pu en profiter pour apprendre a maitriser la technique de la réparation)
10H30 j’éteins la téloche et au pieu, je demande a tribal, demain 7h00 ou 7h30 ????? fabien ne lis pas cela tu vas être malade pour un départ a 9h00
, 7h30 qu’il me répond.
Un peu avant 7h00 j’entends un des loulous debout ce faire une douche et mater la télé et déjà ce préparer, devinez qui est-ce ? Dans le mille, Gaston !!
Je lui ai dit d’arrêter de fanfaronner car tout a l’heure qui va pleurer et marcher ? vache rototo est toujours d’aussi bonne humeur au réveil
On déjeune (perso pas très bien) remontons au chalet puis allons au départ pour donner les sacs.
J’en profite pour huiler la chaine avec un super nettoyant/huileur au dino (du rock in bike un truc du genre) je décide aussi de regonfler le pneu arrière car j’ai perdu de la pression durant la nuit et hier soir le garage était fermé et je ne pouvais point !
Je demande a quelqu’un de l’orga qui me dirige vers le bouclard venu vendre sa came et assister ses clients, maintenant je sais pourquoi j’ai abandonné les bouclards et cherche a tout faire moi-même
C’était une pompe qui avait au moins l’âge du taulier, qui fuyait de tout les cotés, même mon asistant dino est venu a mon secours et je commençais à bouillir…
…j’ai abandonné avant de péter sa daube, je gonfle a la pompe a main et une fois fini ce conard me dit
- Monsieur, ma pompe fonction très bien
Forcément il y a une astuce pour pas qu’elle fuit lors du gonflage, avec ces conneries le départ a été donné depuis 10mm, on part et croisons un troupeau qui part en sens inverse, on roule et au bout de 2mm j’ai un doute partant en sens opposé, je ronchonne pour changer et en faite c’était bien ça, le Gaston commence déjà a poser pied a terre sur un passage de marche.
Les premiers kilomètres seront un mélange de fontainebleau et chevreuse niveau terrain, single, cotes et descentes, du glissant, du cailloux et des marches a passer dans les deux profil, un régal je me retrouve plus facilement dans mon jardin de bleau.
Sur un raidard a 30% et a pied 4 gars du sud nous rattrapent, je les attends juste pour voir leurs niveaux avec leurs grandes gueules pendant le repas, dans une descente je leur ai collé le cul sans trop de problème et je me suis même payé le luxe d’en doubler un
On va bien rouler sur un single ludique, puis arrivons sur une route ou un lascar est assis seul abandonné, je m’arrête (je ne sais pas si j’ai eu raison ?!!) il était parti sans sac, donc rien de rien, je l’ai sermonné va-t-on dire : put1 les gars vous les chercher, z’êtes inconscient et peur de rien !!
Resultat on lui passe une chambre, je lui répare sa chambre en plus et lui passons une pompe pour gonfler son pneu, il repartira et nous aurons perdu un bon 15/20mm
Là on se fait rattraper par les minots, certains gueule, crie, communique quand soudain un arrive en cherchant a forcer dans une partie descendante ou je ne m’arrête pas pour ne pas tomber, et lui manque de s’y mettre, put1 je l’ai pourri verbalement.
Quand nous sommes arrivé au ravito1, il y avait un des coachs et père de certains minots, je lui ai dit que la communication faisait aussi partie de la course quand tous les genres sont mélangé au risque de tomber voir de se blesser l’un comme l’autre, il s’est décontracté d’un coup et est reparti.
Le dino me mets un coup de stress d’un coup, vite faut qu’on se barre y’a une porte horaire au ravito 3 pour 12h30.
Bifurque 36/50 on vire sur le 50, nous sommes des guerriers, nous allons enchainer 8 bons KM de montée, coup de cul, raidard, descente bien raide et single casse patte sans répit, un régal et pur bonheur.
Nous rejoignons un bout de chemin de la veille pour reprendre le canal ludique et arrivons au ravito2.
Je me goinfre de gâteau a l’abricot nappé de Nutella (en faite je me venge un peu, je n’en ai pas mangé depuis 2 mois !) le dino me saute dessus et m’intime l’ordre de repartir, je faisais connaissance d’un compatriote corse et pendant ce temps le Gaston se renseignait sur se qu’il restait a venir en côtes (il faut savoir que là-bas une petite cote c’est 15mm de selle, une grosse c’est l’heure, d’ailleurs Patrick Cmt-Boy me racontait la veille que le soir pour faire un peu de vélo, il faisait 1h/1h30 pour 700m de D+
D’ailleurs les gars du coin font tous 70kg maxi, après tu n’es plus toléré
On monte un p’tit moment, le dino ne cesse de gueuler « porte horaire » , nous entamons une descente sans difficultés mais rapide avec quelques racines et arbres, je me prends une merdouille dans la roue et m’arrête, repars et arrive sur les lieux du drame, il est 12h00 et le ravito 3 est en faite pas si loin, mais on soigne d’abord le blessé…
….là Gaston a sa tête des mauvais jours, comme un jour ou on t’annonce que tu as le sida, un cancer, qu’on va te couper les deux jambes, que t’as femme s’est barré avec les mômes et que ton taulier t’as viré.
Sa tête, son stress j’avais déjà vu cela au champsaur, le stop était de rigueur, et arrivé au ravito 3 c’était fini pour tous le monde, vous voulez qu’on appelle les pompiers ?
- OUI
Et mon fidèle écuyer me dire qu’on là dans le fion il est 13h00 faut rentrer par le 36, on en a profité pour mater le ballet des 4X4, tribal se faire examiner par la pompier, les montagnes, et attendre le verdict.
Au ravito un petit garçon s’appelle Loric et le dino n’en crois pas ses oreilles, il s’écrie :
- j’en ai un moi aussi de loric
- ah bon il a quel age ?
- euh non pas comme ça mais…
Il repartira avec un tour gratuit dans l’Isuzu des pompiers que l’on suivra dans la descente, même qu’on allait plus vite avec nos petits vélos
La fin sera plus roulante avec quelques coup de cul, une fois le long de la rivière nous arrivons en bas de St Firmin, là il faudra remonter en haut au boulodrome et la dernière cote sera très chaude, un 32° ou t’as l’impression d’avoir un ventilo te balancer de l’air chaud, j’étais derrière dino qui a foutu pied a terre, je lui ai dit :
- Ah non je vais la niquer jusqu’au bout pour faire honneur a mon coach
Arrivé le Gaston est assis tranquille, il prend l’air et a déjà eu le temps de manger ou boire, on me demande ma plaque, Quoi !!!?? ah bah non il est hors de question, je la garde point barre, je viens de Paris pour ça c’est un souvenir pour moi, j’ai eu l’autorisation du staff de la garder.
En revanche plus de tee-shirt de la valgaude
heureusement eric a été généreux avec nous, my dino-god et moi en avons eu deux et ce chien de Gaston trois, on charge la mule du dino et nous nous barons pil poil au bon moment, une averse de montagne déboule.
Le retour fut ponctué de Porsche se tirant la bourre, de dino me faisant peur avec une auto qui zigzag et des neuneus qui changent d’abord de file avant de mettre leurs clignotants quand ils le mettent !!!
Arrivé à lyon on charge le rototomobile, et nous nous faisons des adieux poignant avec dinette la vilaine, les 500 derniers km seront bizarre, le Gaston aura une tronche qu’a un moment j’ai préféré arrêté de parler au risque qu’il m’en colle une, dommage que je conduisais sinon j’aurai fais une photo, pour lui faire aligner trois mots a la ligne fallait le questionner comme un SS.
Ce lundi parisien est d'une morosité noirâtre, j'ai le blues et les boules grave, ça pue c'est épouvantable, les gens ont perdu le sourire et sont en mode hyper speed, j'ai mal dormi car j'ai en tête ce décor, ça été vite et je n'ai qu'une envie, c'est d'aller rouler au lieu de bosser, c'est con la vie certains jours!!